Déontologie
Mon éthique de travail, touche différents aspects : le fondement éthique, le cadre, la confidentialité, la formation initiale et continue, en fonction de la loi 21qui régit la pratique de la psychothérapie au Québec.
Fondement ethique
Ma responsabilité est engagée dès que j’entre en relation à titre occasionnel ou régulier avec un client. Elle est également engagée vis-à-vis les collègues et partenaires avec lesquels je travaille.
Mon éthique s’exprime principalement dans la relation transférentielle entre la personne qui me consulte et moi-même. Les processus inconscients mis en jeu dans le transfert induisent une relation de dépendance pour la personne qui consulte elle perd ses défenses et ses repères habituels. Ceci demande que comme psychologue, je sois garant de la relation transférentielle qui au cours de ce processus va présenter un aspect inégal dans la relation thérapeutique.
Un ensemble de risques découlent de cette inégalité, qui peuvent être regroupés essentiellement autour de deux types de déviations : les abus de pouvoir et les passages à l’acte. En respectant la singularité du client et en faisant confiance à ses capacités d’autonomie, je suis particulièrement vigilant pour repérer les risques et éviter ces déviations.
Le cadre
C’est mon travail, lors des premiers entretiens de vérifier si mes relations antérieures ou prévisibles avec le client et son entourage ne sont pas un obstacle au travail de psychothérapie.
Au début du travail, je précises les conditions : horaires, régularité des séances, honoraires, vacances, absences, ect. Tout cela de manière à instaurer un engagement réciproque en tenant compte des possibilités de chaque partenaire.
Les changements pouvant intervenir de part et d’autre au cours du déroulement de la psychothérapie sont à apprécier avec attention, de façon à convenir au processus en cours.
Les rapports d’argent se bornent aux honoraires professionnels.
Pendant toute la durée du travail, une grande réserve est observée quant aux relations sociales avec la personne en thérapie, sa famille, ses proches. Lorsqu’elles se produisent sans être le fait de mon comportement, elles requièrent : réserve et simplicité.
À la fin du travail thérapeutique, les mêmes conditions de discrétion et de simplicité dans toute relation sociale demeurent.
Toute relation sexuelle ou agressive avec la personne qui consulte, sa famille, ses proches est proscrite. En aucun domaine je ne peux abuser du statut de dépendance de la personne qui consulte. Je ne peux utiliser à mon profit les informations recueillies au cours du travail.
Je ne peux poursuivre mon exercice professionnel si mon état physique ou psychique, est de manière régulière gravement atteint.
La confidentialite
Le secret professionnel et la préservation de l’anonymat des personnes qui consultent sont de la plus haute importance. Ils permettent l’établissement d’une relation de confiance et la sauvegarde du caractère intime de cette relation.
Dans tout travail de formation ou de communication, je dois respecter impérativement l’anonymat de la personne qui consulte et éviter avec une extrême prudence tout risque de reconnaissance par autrui.
Ce secret doit aussi être préservé dans les contacts avec les collègues, en particulier avec ceux qui ont une relation de proximité avec mes clients.
Le contact avec un interlocuteur tiers à propos de la personne qui consulte, ne peut se faire qu’exceptionnellement et avec un consentement écrit.
Le secret est une exigence à maintenir au-delà de la mort. Les dossiers des clients sont assujettis à la règle de l’Ordre des psychologues du Québec, concernant leur destruction : cinq ans après la dernière consultation.
La formation continue
La formation continue est depuis le début de ma pratique une exigence à laquelle j’ai profondément adhérée, autant dans la formation humaniste que psychanalytique. Mon dossier personnel exprime cette réalité à l’Ordre des psychologues.
Je suis en conformité avec la législation québécoise concernant la pratique de la psychothérapie.
* Code des professions du Québec et de la Société française de psychanalyse