Pourquoi consulter ?

Preoccupations frequentes qui amenent a consulter

« La mort, la maladie, le divorce, l’échec, les revers de fortune et d’espoir ne sont que quelques uns des coups durs que nous réserve la vie pour nous secouer et nous inciter à atteindre un état de conscience plus profond que celui du quotidien ». Jan Bauer analyste jungienne.

Le face a face avec soi-meme

Tout travail thérapeutique risque de mettre la personne en lien avec une certaine souffrance intérieure ou l’amener à revivre des moments pénibles de son histoire personnelle. Mais comme Jung l’a dit : « La souffrance n’a aucune valeur par elle-même. Mais si elle est consciemment acceptée, elle contient un pouvoir de libération ».  C’est lorsque nous sommes prêts à accepter la bataille en nous-mêmes, l’inconfort intérieur, à composer avec notre ombre (aspects de nous-mêmes que nous voulons ignorer) plutôt que de la projeter sur les autres, ou dit autrement à choisir ce face à face avec nous-mêmes, qu’une transformation devient possible.
Les raisons qui amènent des personnes à consulter en psychothérapie ou en psychanalyse sont aussi multiples et diversifiées que l’est l’expérience humaine.

Deuil

On peut par exemple être amené à consulter parce que l’on fait face à une situation soudaine ou imprévue telle le décès d’un être cher, la perspective d’une séparation ou la perte d’un lien personnel important ou significatif.

Relations interpersonnelles

Parfois c’est un aspect de notre personnalité qui est remis en question par un inconfort personnel, par nos proches, ou par la répétition d’une situation interpersonnelle désagréable. Cela se produit très souvent, dans les conflits avec l’autorité ou dans tout autre conflit interpersonnel.

Vivre sa vie

D’autres fois, c’est la prise de conscience d’une insatisfaction, du sentiment de ne pas vivre réellement notre vie, de passer à coté de quelque chose d’important qui nous conduit à nous remettre en question. Cette situation se présente à tous les âges de la vie, particulièrement, au mitan de la vie.

Malaises et symptomes, indices d’un changement souhaitable

À d’autres moments, c’est un symptôme physique qui nous conduit à faire le lien entre la maladie ou la douleur et ses implications sur le plan psychologique. Le physique et le psychique sont deux entités intimement liées, l’une interpelle l’autre; nous avons seulement à penser à certains témoignages de personnes qui expriment comment la maladie les a transformées.

Le passé

Des traumatismes vécus dans notre enfance peuvent être une source d’inconfort et susciter un besoin de revenir sur le passé. Des réponses naïves du genre: « le passé est le passé, pourquoi revenir là dessus » ne suffisent pas. Une exploration en profondeur peut être nécessaire pour arriver à trouver en soi-même un sentiment de bien être et d’accomplissement.

L’angoisse

Voici quelques champs d’intérêt dans ma pratique. Ce sont la dépendance affective, la dépression, le deuil, l‘épuisement professionnel, l’estime de soi, l’orientation sexuelle, les problèmes relationnels, la séparation ou le divorce, la situation de crise, le questionnement spirituel, les troubles anxieux, les phobies, la panique, les troubles de la personnalité et les troubles obsessifs compulsifs. Certains de ces termes peuvent sembler techniques ou froids, mais ces catégories sont utiles parce qu’elles donnent de l’information sur le travail thérapeutique requis, sur des choix pour la personne, servent à communiquer de l’empathie, réduisent la possibilité d’erreur et rendent le travail plus aisé. Il est surtout important de se rappeler que les catégories diagnostic sont des façons de nommer l’angoisse de vivre et que l’anxiété ne se limite pas à ce genre de catégories.

On peut exprimer autrement comment l’anxiété se manifeste, par exemple dans les pensées obsédantes, les peurs incontrôlées, les dépendances ou indépendances extrêmes, les manies pathologiques, les excès dans le boire, le manger ou la sexualité, les abus d’internet, l’isolement affectif, les relations amoureuses qui se terminent de façon répétitive et insatisfaisante ou l’absence de relation amoureuse. Tout cela peut nous indiquer qu’il y a un besoin de s’arrêter, que quelque chose ne va pas dans notre vie.

Ces listes de catégories, symptômes, ou situations pourraient s’allonger encore. Le plus important, c’est peut-être la prise de conscience d’un inconfort, d’une insatisfaction et la décision de s’en occuper. Les symptômes sont porteurs d’une signification souvent difficile à explorer lorsque nous sommes laissés à nous-mêmes. Avec l’appui thérapeutique, ils peuvent être le point de départ d’un développement psychologique important et nous éclairer sur notre chemin.

Mon éthique de travail, s’inspire du code d’éthique à la fois de celui de l’Ordre des psychologues du Québec et de celui de la Société française de psychologie analytique.

Fondement ethique de la relation therapeutique

Ma responsabilité est engagée dès que j’entre en relation à titre occasionnel ou régulier avec un client. Elle est également engagée vis-à-vis les collègues et partenaires avec lesquels je travaille.

Mon éthique  s’exprime principalement  dans la relation transférentielle entre la personne qui me consulte et moi-même. Les processus inconscients mis en jeu dans le transfert induisent une relation de dépendance pour la personne qui consulte, elle perd ses défenses et ses repères habituels. Ceci demande que comme psychologue, je sois garant de la relation transférentielle qui au cours de ce processus va présenter un aspect inégal dans la relation thérapeutique.

Un ensemble de risques découlent de cette inégalité, qui peuvent être regroupés essentiellement autour de deux types de déviations : les abus de pouvoir et les passages à l’acte. En respectant la singularité du client et en faisant confiance à ses capacités d’autonomie, je suis particulièrement vigilant pour repérer les risques et éviter  ces déviations. Il va de soi que toute relation sexuelle ou agressive avec la personne qui consulte, sa famille, ses proches est proscrite. En aucun domaine je ne peux abuser du statut de dépendance de la personne qui consulte. Je ne peux utiliser à mon profit les informations recueillies au cours du travail.

Le cadre

C’est mon travail, lors des premiers entretiens de vérifier si mes relations antérieures ou prévisibles avec le client et son entourage ne sont pas un obstacle au travail de psychothérapie.

Au début du travail, je précise les conditions : horaires, régularité des séances, honoraires, vacances, absences etc. Tout cela de manière à instaurer un engagement réciproque en tenant compte des possibilités de chaque partenaire.

Les changements pouvant intervenir de part et d’autre au cours du déroulement de la psychothérapie sont à apprécier avec attention, de façon à convenir au processus en cours.

Les rapports d’argent se bornent aux honoraires professionnels.Pendant toute la durée du travail, une grande réserve est observée quant aux relations sociales avec la personne en thérapie, sa famille, ses proches. Lorsqu’elles se produisent sans être le fait de mon comportement, elles requièrent  réserve et simplicité.

À la fin du travail thérapeutique, les mêmes conditions de discrétion et de simplicité dans toute relation sociale demeurent.

Il va de soi que je ne peux poursuivre  mon exercice professionnel si mon état physique ou psychique est de manière régulière gravement atteint.

La confidentialite

Le secret professionnel et la préservation de l’anonymat des personnes qui consultent sont de la plus haute importance. Ils permettent l’établissement d’une relation de confiance et la sauvegarde du caractère intime de cette relation.Dans tout travail de formation ou de communication, je dois respecter impérativement l’anonymat de la personne qui consulte et éviter avec une extrême prudence tout risque de reconnaissance par autrui. Ce secret doit aussi être préservé dans les contacts avec les collègues, en particulier avec ceux qui ont une relation de proximité avec mes clients. Le contact avec un interlocuteur tiers à propos de la personne qui consulte ne peut se faire qu’exceptionnellement et avec un consentement écrit. Le secret est une exigence à maintenir au-delà de la mort. Les dossiers des clients sont assujettis à la règle de l’Ordre des psychologues du Québec concernant leur destruction soit cinq ans après la dernière consultation.

La formation continue

La formation continue est depuis le début de ma pratique une exigence à laquelle j’ai profondément adhérée, autant dans ma formation humaniste que psychanalytique.  Mon dossier personnel exprime cette réalité à l’Ordre des psychologues. Je suis en conformité avec la législation québécoise concernant la pratique de la psychothérapie.

« Ne croyez pas que le destin soit plus que cette densité de l’enfance. »

Rilke